
Le verdict du médecin est sans appel: Thomas est atteint de paralysie cérébrale, son cervelet est atrophié. Il est condamné au fauteuil roulant, et il aura sans doute aussi de graves problèmes d’élocution. C’est durant l’été 1982, alors que Thomas avait à peine six mois, que les premiers signes sont apparus, mais ce qui était pour Gary et Jocelyne Faulkner, les parents, seulement un vague sujet d’inquiétude s’est révélé extrêmement grave, compromettant l’avenir de leur petit garçon.
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bLes questions se bousculent dans la tête du jeune garçon néo-zélandais, en route pour l’orphelinat de l’église anglicane de Lower Hutt, près de Wellington: Pourquoi sa mère ne veut-elle pas de lui? Pourquoi doit-il venir en ce lieu? Qu’a-t-il fait de mal? Après des années vécues dans la misère, une page est tournée dans la vie de David Bussau. Son père a fini par abandonner femme et enfants, et la mère, seule, se voit contrainte de confier les deux derniers à l’orphelinat.
Mais quel personnage étrange que ce monsieur, relativement âgé, bien habillé, qui chaque jour restait assis devant la mer sur la côte est de Long Island, une canne à pêche à la main! Il semblait totalement immobile, il ne rembobinait jamais sa ligne pour voir si un poisson avait mordu à l’hameçon, il ne levait même pas la tête pour saluer des passants.

Travaux forcés à perpétuité!
Le jugement tomba comme un couperet. Pourtant, l’homme qui ce jour-là, au début du XXe siècle, écoutait le verdict, n’avait cessé de clamer son innocence.
«Devant Dieu et devant les hommes, je suis innocent», avait-il constamment répété durant tout le procès.

Ceci se passait dans le Mississippi au début du siècle dernier.
Une horde de fanatiques, aveuglés par la haine, traînait un jeune homme noir vers un tas de fagots sous un grand arbre. Il avait été arrêté alors qu’il adressait un discours à un groupe d’autres Noirs; quelques paroles, interceptées par deux Blancs qui passaient par là, avaient été mal interprétées, et dans le climat de tension extrême qui régnait dans cette région de discrimination raciale, il avait été rapidement arrêté, et déjà il avait la corde autour du cou.

a distribué aux plus pauvres 1,3 million de dollars
en « cadeaux de Noël »…
Il a froid, il a faim, il est sans abri. Avançant sans but dans les rues de Houston, dans le Mississippi, le jeune Larry Stewart est au bord du désespoir.
Au chômage depuis que la petite entreprise de vente de porte-à-porte où il travaillait a fait faillite, il se trouve sans aucune ressource. Il n’a pas mangé depuis deux jours, et il dort dans sa voiture. Il ressasse ses malheurs, essayant en vain de trouver une issue lorsque, soudain, il arrive devant un restaurant connu de la ville, le Dixie Diner. N’en pouvant plus, il entre, s’installe à une table et commande un copieux petit-déjeuner.
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où il accueille des enfants en difficulté…
Monty Roberts regarde, consterné, la feuille de rédaction rendue par son professeur. En rouge, à la première page, un grand F majuscule, suivi de quelques mots : «Viens me voir après la classe !»
F! Dans le système scolaire de son pays, c’est la plus mauvaise note possible, une note éliminatoire, qui ferme évidemment beaucoup de portes pour l’avenir d’un étudiant.
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et sa famille
«J’étais un jeune homme américain tout à fait ordinaire… jusqu’au jour où, soudain, rien n’alla plus…»
Par ce constat lapidaire commence le témoignage de John Joseph, un jeune garçon, semblable à des multitudes d’autres, dont les intérêts tournent autour du sport, du désir de popularité dans son cercle d’amis au lycée qu’il fréquente…
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Au temps des guerres coloniales, un détachement anglais se trouvait un jour, sans le savoir, encerclé par un millier d’Afghans sur la frontière entre l’Inde et l’Afghanistan. Ils venaient d’établir leur campement après une longue marche en montagne, lorsque soudain, un Européen surgit et demanda à voir le commandant, le capitaine Richardson. C’était Pétrie, un missionnaire, qui travaillait depuis longtemps dans une des tribus de la région et qui était connu et aimé de tous.
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de l’Iditarod, en Alaska…
Sur la neige glacée, étincelante, du nord de l’Alaska, le traîneau glissait à bonne allure. Les seize chiens attelés étaient prêts à aller jusqu’au bout de leurs forces, même à dépasser leurs limites. Debout sur les patins, ou poussant alternativement du pied gauche et du pied droit pour aider les chiens dans les montées souvent raides, Lance Mackey, le « musher », le conducteur de cet attelage, encourageait ses bêtes, les dirigeant d’une voix sûre, pour éviter les nombreux pièges pas toujours visibles à l’œil nu. Dans cette course extrêmement éprouvante, rien ne devait être laissé au hasard.
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La tension était à son comble dans la salle d’opération d’une clinique de Fribourg, en Allemagne, vers les années 1950. Tout était prêt pour l’opération. L’anesthésiste était sur le point d’endormir le patient. Le chirurgien était entouré de toute son équipe d’assistants.
Le docteur Hans Killian se trouvait devant un choix difficile. Il était bien conscient de l’enjeu et de son immense responsabilité personnelle. De sa décision dépendait la vie d’un homme.
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Hans Christiansen avait connu la misère. Habitué à dormir sur une paillasse, ne mangeant que rarement à sa faim, ce fils d’un ouvrier agricole danois grandissait avec l’idée que seuls les riches pouvaient être heureux. Son rêve était donc de faire fortune. Comment, il ne le savait pas, mais courageux et travailleur, il était déterminé à se frayer un chemin dans un monde sans pitié.
Comme il avait beaucoup souffert de ne posséder qu’une paire de sabots pour se chausser, il apprit tout seul le métier de cordonnier. Seulement, la fortune espérée n’étant pas au rendez-vous, à l’âge de dix-sept ans, il réunit toutes ses économies et partit pour l’Amérique, répondant à l’appel d’un oncle qui des années auparavant avait choisi d’émigrer vers le «Nouveau Monde».
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