« Plus je suis suivie, plus je me sens seule », « J’ai parfois eu des pensées suicidaires et j’en suis peu fier… »,  » Quand la tournée s’arrête, tu te dis : à quoi je sers ? »… autant de phrases, plus ou moins célèbres, qui illustrent une même réalité, ou plutôt une même détresse. Celle des personnes que nos sociétés appellent « célébrité », qui cumulent les « followers » de toutes sortes sur les réseaux sociaux et façonnent les comportements de beaucoup. Mais au-delà des apparences, de leur notoriété, de leur richesse, des honneurs, etc. un nombre grandissant d’entre elles est habité par un malaise existentiel profond, au point de devoir pour certaines se retirer un temps à l’écart.

Alors que la crise sanitaire a affecté de façon durable et conséquente la santé mentale de la population générale, plusieurs études et enquêtes récentes soulignent qu’un mal-être grandissant atteint les «vedettes» dans des proportions beaucoup plus importantes. Leur plus grande exposition aux critiques, au harcèlement et les conduites addictives auxquelles elles sont davantage sujettes accentuent leur tourments.

Souvent enviées pour leur situation sociale, ces «stars» sont nombreuses à vivre avec cette souffrance psychique, peut-être invisible sur scène ou face aux caméras, mais qui mine leur quotidien. Dépression, solitude, pensées suicidaires concernent aussi bien les influenceurs, que les artistes, les acteurs, les musiciens, etc. On pourrait paraphraser la maxime populaire et déclarer: «l’argent, la réussite, les honneurs, le pouvoir, etc. n’apportent ni la paix ni le bonheur».

Cette détresse qui semble frapper de plus en plus ces milieux «privilégiés» est à l’image de celle qui touche aussi les autres segments de la société. Cette souffrance psychique accrue est symbolisée, entre autres, par la forte croissance de la consommation de psychotropes au cours de ces dernières années, notamment chez les plus jeunes. Triste constat qui traduit le mal-être profond qui caractérise notre 21e siècle, pourtant privilégié à bien des égards sur le plan matériel notamment.

Sans doute, les causes de cette détresse collective sont multiples et variables selon les individus: stress, ruptures familiales, surmenage, vie «virtuelle» sur les écrans, craintes diverses… Beaucoup souffrent seuls, ne sachant peut-être pas vers qui se tourner pour trouver écoute, aide et appui. Et avec le risque que leurs troubles psychiques provoquent d’autres formes de maladies, comme c’est souvent le cas.

Cependant, il existe un remède qui ne se vend ni ne s’achète en pharmacie: la paix et l’Espérance de Noël que révèle l’évangile et que peuvent recevoir, dans leur cœur, tous ceux qui se tournent vers le Christ. Une paix et une espérance qui demeurent, malgré les circonstances et qui portent ceux qu’elles habitent.

J.G.