«Je sais une chose: avant j’étais aveugle, maintenant je vois !» Ce jour-là, tout était dit face à l’incrédulité vindicative de plusieurs religieux d’Israël…

L’homme qui affirmait ainsi avec force la certitude du miracle qu’il venait de vivre – sa guérison instantanée, par la puissance de Dieu, de dizaines d’années de cécité – ne pouvait rivaliser d’instruction religieuse, de théologie, avec ceux qui agressaient sa foi, mais aucun discours ne pouvait lui enlever la sereine certitude qu’il exprimait par ces mots simples: l’évidence, la réalité des faits – leur «matérialité» – était là, indéniable, incontournable !  (évangile de Jean, ch. 9, v. 25)

Pourtant, comme ils le feront par la suite face au miracle de la résurrection de Lazare (Jean, ch. 11) – miracle vu par une foule de témoins et connu d’une multitude – les Pharisiens refusèrent l’évidence et la vérité, préférant les nier plutôt que de remettre en question leurs a priori théologiques…