Aurore boréale dans un ciel nordique

Et si les hommes étaient athées ou «croyants», essentiellement par un choix arrêté?

Si la décision de croire au Dieu créateur ou de refuser cette conclusion dépendait bien plus d’un a priori que de faits et réalités établis…

Cette réflexion mérite que l’on s’y attarde, car elle conditionne toute notre vie ici-bas et notre avenir éternel.

Dans ce «Document Expériences» nous avons voulu aborder à nouveau cette question qui devrait préoccuper tout être humain, dont l’existence éphémère est une réalité merveilleuse, à l’instar de l’immensité qui l’environne et de la complexité et l’harmonie de l’infiniment petit qu’il découvre.

Ou le Dieu créateur, ou le Hasard déifié qui devient alors le grand organisateur de l’univers si parfaitement ordonné.

«Au commencement Dieu…»

Par ces mots s’ouvre la Bible…

Au commencement de la création n’est pas le hasard, mais l’Eternel.

Et toute l’Ecriture révèle que c’est par la puissance de Dieu, par sa sagesse, que tout existe et que tout subsiste.

«C’est par tes lois que tout subsiste aujourd’hui» (Psaume 119, verset 91).

Certes le péché et la chute ont altéré, modifié la marche de l’humanité et de la création, mais la marque du Créateur, sa signature, demeurent visibles pour tous.

Au Psaume 19, l’homme inspiré écrit:

«Les cieux racontent la gloire de Dieu

Et l’étendue céleste annonce l’œuvre de ses mains.

Le jour en donne instruction au jour,

La nuit en donne connaissance à la nuit.

Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles.

Leur voix n’est pas entendue.

Leur trace apparaît sur la terre,

Leurs accents vont aux extrémités du monde.»

Et c’est pourquoi saint Paul, dans sa lettre aux Romains déclare:

«La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient fort bien depuis la création du monde quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces; mais ils se sont égarés dans de vains raisonnements, et leur cœur sans in­telligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images représentant l’homme corruptible, des oi­seaux, des quadrupèdes et des reptiles.»

Plus évident aujourd’hui que jamais

Les merveilles de la création, de tous temps, ont été des signes visibles de l’intervention du Créateur…

Aujourd’hui, plus que jamais, ils interpellent. Les découvertes scientifiques permettent, plus encore que dans le passé, de connaître l’extraordinaire complexité de l’univers créé. Oh ! Certes, la connaissance humaine est bien limitée en tous domaines… mais suffisante cependant pour s’extasier devant les merveilles qui se révèlent à nos yeux.

Quelle création!

Dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit, tout est régi par des lois qui permettent l’existence et la pérennité de chaque composante et de l’ensemble.

Architecture merveilleuse, fragile et en même temps si résistante.

Chaque progrès de la science permet de plonger plus avant les regards dans l’extraordinaire complexité de la création, d’en découvrir la complémentarité, la signature du Créateur partout présente.

Le corps humain, les animaux, les plantes, le cosmos…

On ne trouve pas de mots pour en décrire la beauté, la perfection…

Quelle interpellation pour tout être humain!

Quelle invitation à rechercher le Créateur!

Qui devant une automobile oserait prétendre qu’elle s’est faite toute seule? Et qu’est-ce qu’une automobile par rapport à l’univers?

Dieu, dit la Bible, a voulu que les humains le recherchent.

Comme le dit un beau cantique décrivant quelques aspects de la nature:

«Et toi, malgré tout cela, tu dis que Dieu n’existe pas…»

Il faut en effet être aveugle de cœur, s’être aveuglé volontairement comme le dit saint Paul, pour ne pas voir.

La connaissance de la création
ne suffit pas

Mais quelque belle, extraordinaire qu’elle soit, la création ne peut nous conduire à Dieu.

Elle nous éveille à la perception de son existence, mais ne peut faire plus.

C’est pourquoi celui qui connaît et sonde les cœurs, qui est attentif à l’attitude de chacun quel qu’il soit et où qu’il se trouve (Psaume 33, versets 13 à 15), se révèle à celui qui le cherche, et le cherche de tout son cœur.

Dieu a donné à l’homme le message en clair qui lui montre le chemin à suivre: la Bible.

L’Eternel s’y révèle, et donne lumière et vie.

En Jésus-Christ «Il est venu chercher et sauver ce qui était perdu».

La lumière qui éclaire au-delà
des interrogations

Situé dans l’éternité, plus encore dans l’histoire, chaque humain peut venir au Créateur et, se réconciliant avec lui en Jésus-Christ, retrouver sa vocation éternelle.

La Bible dit: «Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même.»

Bien évidemment, enfermés dans nos limites et nos limitations d’êtres terrestres, nous ne pouvons ni tout comprendre, ni même tout percevoir.

Dieu dans la Bible nous dit ce que nous devons savoir, ce qui nous est indispensable, mais pas tout ce qui est.

Et bien des interrogations demeurent!

D’autant plus que nous vivons dans un monde qui a dévié du chemin qui lui était tracé, dans une création qui a subi les conséquences de cette déviance jusque dans sa nature même, dans une humanité pervertie par le péché, et séduite et dominée par Satan…

Aussi notre connaissance terrestre est partielle, souvent partiale et subjective, fluctuante…

Et seul, l’humain est comme un bateau sans gouvernail, sans boussole, sans carte, sans guide, victime consciente ou non des courants qui l’entraînent.

Le chrétien authentique, lui, par sa rencontre décisive avec Dieu, sait qui il est et où il va.

Il ne connaît pas tout, loin s’en faut.

Mais comme Nathanaël (Jean chapitre 1, versets 45 à 50), ses interrogations deviennent secondaires par rapport à l’immense certitude qu’il a reçue dans son face à face avec le Christ ressuscité.

La lumière éternelle l’a éclairé. La grâce de Dieu l’a libéré.

Nazareth, pour Nathanaël était auparavant un écueil insurmontable (verset 46), mais lorsque sa recherche l’a conduit à Jésus, la révélation qu’il a reçue a rendu très relative la première question.

La révélation qui lui était accordée contenait en puissance toutes les réponses qu’il n’avait pas encore et qui un jour lui seraient données; et de fait, derrière l’écueil apparent de Nazareth, Bethléem était cachée, nous rappelant cette parole très importante du Christ pour comprendre la pédagogie divine envers l’homme:

«Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et… tu les a révélées aux enfants» (Luc chapitre 10, verset 21).

Il en est de même pour nous!

L’extraordinaire révélation que la rencontre avec Dieu en Christ nous apporte, contient en germe toutes les réponses encore non reçues.

Que valent quelques théories humaines qui changent au gré des âges et des hommes, face à la révélation de la présence de Dieu, au quotidien vécu dans sa lumière.

Toutes les élucubrations humaines, ainsi que les civilisations passeront…

Le Christ ne l’a-t-il pas dit:

«Les cieux et la terre passeront, mais ma parole ne passera pas.»

La parole du Christ demeure éternellement.

Quelle joie de pouvoir marcher ici-bas à cette lumière éternelle, et de savoir qu’elle éclaire aussi notre vie pour l’éternité.

Y.CH.