C’est en 1970 que les pasteurs Yvon Charles et Clément le Cossec recueillaient pour la revue «Vie et Lumière» le témoignage de Georges Duc.

Nous publions ci-dessous l’essentiel de ce récit bouleversant de sa conversion et du miracle authentique de guérison qu’il a vécu en réponse à la prière de la foi.

Comme autrefois Énée, guéri en réponse à la prière de l’apôtre Pierre, se dressa de sa couche de paralysé (Livre des Actes des Apôtres, ch. 9, v. 33), dix-neuf siècles plus tard, la même puissance du Christ vivant, répondant à la prière du prédicateur évangélique gitan, Poubil Joseph, guérit en un instant le corps torturé de Georges Duc.

Nous avons choisi ce miracle de guérison car il prouve que le temps des miracles tel que le vivaient les apôtres n’est pas passé.

De cruelles déceptions et de longues épreuves…

«Quand j’étais jeune je cherchais Dieu, j’aimais Dieu, je voulais être prêtre. Je suis donc entré au séminaire de Marseille et là j’ai été noté comme étant un bon élève, consciencieux.

A 20 ans, le problème du célibat m’est apparu… Je ne me sentais pas la vocation de rester célibataire. J’ai alors fait 3 semaines de retraite spirituelle dans un couvent, puis j’ai décidé de quitter le séminaire.

Je pensais travailler et demeurer un chrétien catholique pratiquant.

J’ai fait mon service militaire et, de retour de l’armée, j’étais orphelin de mère, je me suis retrouvé seul, sans travail, sans argent. On a tenté de me rattraper pour aller au séminaire. Alors, j’ai fait l’erreur de mélanger Dieu et les hommes, et j’ai perdu la foi en Dieu.

Depuis 1948, j’ai vécu au fond comme un mécréant ayant tout rejeté. J’ai été clochard pendant quatre mois. Je couchais dans une cave, je me nourrissais de déchets des marchés, des poubelles, ce que je pouvais trouver. C’était la misère.

Puis j’ai été pris d’une rage, je me suis dit: «Il faut gagner de l’argent, gagner de l’argent, car dans la vie il n’y a que l’argent qui compte».

Je me suis mis à la recherche d’un emploi. Je n’en ai pas trouvé. J’ai alors frappé à la porte du séminaire en demandant de me procurer un travail. Ils m’ont répondu: «revenez demain, on vous en trouvera». J’étais révolté par cette manière de me dire à chaque occasion: vous ne voulez pas revenir au séminaire. Revenez demain car il n’y a pas de travail. «Si c’est cela le christianisme, si c’est ça l’Évangile, me forcer la main pour que je devienne prêtre, ils ne me verront plus!» 

Et à partir de ce jour-là, je n’ai plus voulu entrer dans une église, je n’ai plus voulu entendre parler de Dieu.

J’étais dégoûté de tout ce que l’on peut appeler religion. Je ne désirais qu’une chose, avoir une place au soleil et m’en sortir.

L’accident…

J’ai d’abord trouvé un travail de manœuvre, puis d’employé de bureau. J’ai commencé à avoir une situation. A l’époque, je n’étais pas fiancé.

La vie n’a pas été facile et j’ai connu bien des maladies. J’ai fait une méningite avec lymphocytose, puis j’ai eu une tuberculose pulmonaire qui m’a valu trois ans de sanatorium, ulcère à l’estomac, etc.

En 14 ans, j’ai totalisé 11 années d’hôpital, de maison de repos, de sanatorium.

«C’est alors que j’ai été accidenté. Mon scooter a été pris en sandwich entre deux voitures. Je me suis retrouvé à l’hôpital et mon état est allé en s’aggravant. Le diagnostic comporte 15 pages. Il était mentionné: risque d’aggravation paraplégie. J’ai été porteur d’un « appareil de suite ».

J’ai décidé de faire un procès contre le gars qui avait provoqué l’accident. Médicalement j’aurais dû quitter l’appareil au bout de deux ans. Mais comme j’étais en plein procès, j’ai continué à le garder, j’ai refusé les soins médicaux, la rééducation. Et quand le procès s’est terminé, le tribunal m’a accordé des dommages et intérêts de 20 millions 200000 anciens francs. On n’accorde pas 20 millions à quelqu’un qui n’a rien. Il y a eu une expertise, un rapport de 16 pages.

Les chirurgiens qui m’ont vu après, m’ont dit: «M. Duc, avant 5 ans vous serez paralysé, et sachez-le bien: cela sera de votre faute».

4 ½ ans après , je me suis effectivement retrouvé paralysé, couché sur une planche. J’étais père de famille de 4 enfants. Je me suis dit: «C’est de ta faute pour avoir refusé les soins, refusé la rééducation. Maintenant tu es soudé, tu es dans un lit, paralysé, tu ne peux plus rien faire». 

Un remords épouvantable me rongeait. 

Les douleurs étaient atroces, j’avais l’impression qu’un rat me rongeait la nuque. Je hurlais. J’ai eu des injections de morphine: d’abord toutes les 8 heures, puis toutes les 6 heures, puis toutes les 4 heures, puis toutes les heures, mais même la morphine ne faisait plus effet.

Vers l’inéluctable paralysie…

C’est le professeur Marchotorchino de Marseille qui m’a d’abord pris en charge ainsi que le docteur Gautier.

Pendant deux années on a essayé de me récupérer sur le plan médical. J’ai bénéficié de nombreux soins. Après ces deux ans, j’ai été « versé dans l’invalidité ». Je portais un appareil appelé Minerve-Lombostat, appareil qui soutient la tête et qui descend le long de la colonne vertébrale.

On ne m’avait pas donné d’espoir d’amélioration. Au contraire, il m’avait été dit qu’au fur et à mesure que le temps passerait, l’arthrose s’installerait et amènerait la paralysie, les nerfs risquant d’être comprimés par l’arthrose. Lorsque je serais paralysé et que les calmants n’agiraient plus, on tenterait d’ouvrir le rachis cervical, de scier les vertèbres, d’enlever l’arthrose, de dégager les nerfs; mais comme il y aurait une poussée d’arthrose continuelle, l’opération serait à reprendre plusieurs fois jusqu’à ce que je sois libéré. 

Étant donné que c’était passé sous le bulbe rachidien, il y avait 5 vertèbres du rachis cervical et 2 vertèbres du rachis lombaire. C’était une opération délicate et il fallait donc attendre le plus tard possible.

Le professeur Paillas de Marseille n’a pas voulu opérer: «Lorsque vous serez paralysé, faites appel à mes services», m’a-t-il dit.

«Je me sentais de plus en plus ankylosé. Les gens me regardaient dans la rue, je ne pouvais plus sortir, j’étais une véritable épave sur le plan physique. J’entendais les passants murmurer: «Pauvre homme, pauvre type!» Cela me révoltait, je ne voulais pas être plaint.

Au fond de l’abîme de la souffrance…

Je cherchais un endroit à la campagne pour me retirer. Je suis venu habiter à Roquefort-la-Bédoule près de Marseille. Nous avions choisi une maison isolée sur la colline à 2 km du village.

Nos enfants nous ont été enlevés et placés dans une maison d’enfants.

Ma femme a commencé à apprendre à faire des piqûres intramusculaires et ainsi me fit des piqûres de morphine, de Dolosal, de Dominal fort, des piqûres de plus en plus rapprochées.

Les derniers temps, on me faisait toutes les heures de la morphine sans résultat. Alors j’ai compris que si la morphine n’agissait plus, j’étais au bout du rouleau, qu’il me fallait songer à l’au-delà.

J’avais une peur panique de la mort, je voulais envisager tous les aspects de cette question parce que je savais que j’y allais rapidement. Je me souviens à deux heures du matin, le 16 novembre 1964, ma femme m’a fait une injection de 4 calmants dans une même seringue. 1/4 d’heure plus tard, je hurlais comme une bête.

Les calmants n’agissaient plus. Ma femme m’a fait une deuxième piqûre et voyant alors qu’il n’y avait plus de résultat, elle est partie dans la nuit chercher le médecin; et là, seul dans ma chambre, je me suis tourné vers Dieu et j’ai crié. Je lui ai demandé de venir à mon secours. Je n’en pouvais plus. Le médecin est venu la nuit. Il a dit à ma femme: «Demain, nous le ferons entrer à la clinique et nous tenterons l’intervention chirurgicale. Je vais avertir le professeur Paillas. Il n’y a plus que cet espoir-là, ouvrir le rachis cervical».

Je savais que j’avais une chance sur deux à chaque intervention d’y rester. J’avais vraiment peur.»

La réponse de Dieu à ma prière de la nuit vint à 7 heures du matin:

Un homme est venu se présenter à la maison pour vendre du linge. Il a entendu mes cris et il a demandé à ma femme: 

«Que sont ces cris?» 

Elle lui a répondu: «C’est mon mari.» 

«Je veux le voir», a-t-il dit. C’était un prédicateur gitan qui vendait du linge pour gagner sa vie. Ma femme avait peur des gitans. Avant de le faire entrer à l’intérieur de la clôture, elle est venue me demander si je désirais le recevoir. «Au point où j’en suis, lui ai-je répondu, qu’est-ce qu’on risque? Prépare-toi à détacher le chien»… 

« Je n’avais pas la foi »

L’homme est entré et ses premières paroles ont été: «Frère, je viens te guérir parce que Dieu t’appelle à prêcher l’Évangile.»

Quand il m’a dit cela, je me suis souvenu du catholicisme et je me suis dit: «Comment pourrai-je prêcher l’Évangile dans un état de paralysie? C’est un charlatan!»

Pour savoir s’il était vraiment un charlatan, je lui ai demandé s’il voulait de l’argent. 

«Non, je ne veux pas d’argent, m’a-t-il répondu, je viens simplement t’apporter la guérison au nom de Jésus».

«De Jésus! J’en ai par-dessus la tête».

Mais pendant une heure, cet homme m’a parlé de Jésus. Il m’a dit qui était Jésus. A chaque occasion je l’arrêtais et je lui disais: «Tu perds ton temps».

Il a sorti sa Bible. Il ne savait pas lire mais il avait une Bible toute bariolée de couleurs. Il cherchait dans sa mémoire visuelle un passage et puis, il dit à ma femme: «Lisez-lui ce passage», et ma femme a commencé à me lire le passage où il est parlé de Jésus qui guérit l’aveugle Bartimée. 

Et moi j’ai dit: «Arrête, je connais». 

Puis, il a dit à ma femme: «Lisez-lui ceci», c’était le paralytique de Capernaüm.

Je lui disais : « Tu perds ton temps, je connais tout cela, je peux te raconter l’Évangile en latin et en grec. J’ai appris cela au séminaire. Au fond, après tout, qu’est-ce que tu veux?»

«Je veux prier pour que tu reçoives la guérison».

J’ai compris qu’il voulait prier gratuitement. Si je suis guéri, je croirai, sinon cela ne me coûtera rien et cela ne peut pas me faire du mal, peut-être même que ça me fera du bien. 

Cet homme a prié, mais je n’avais pas la foi. Je voulais simplement me débarrasser de lui.

Après avoir prié, il m’a demandé: 

«Vous continuez à souffrir?»

«J’ai toujours mal.»

Il s’est rendu compte que j’étais toujours paralysé. Son visage a changé. Un visage profondément attristé.

«Quel dommage, a-t-il dit, si tu avais cru, tu aurais été guéri.»

«Comment peux-tu croire qu’une prière peut me redresser les vertèbres, enlever l’arthrose et faire le travail du bistouri. Mais tu ne vois donc pas que je suis perdu.» 

«Tu ne comprends pas que Jésus est Fils de Dieu. Qu’est-ce qu’une colonne vertébrale? Si tu avais cru, tu aurais été guéri.»

«Je regrette mais je ne crois pas que je puisse marcher instantanément, tu perds ton temps.»

«Je reviendrai demain.»

«Si c’est pour faire cela, reste où tu es.»

«J’ai pensé : c’est le hasard…»

Cet homme est reparti attristé devant mon incrédulité; au fond de moi-même je le plaignais en disant: «Pauvre homme, ils ne sont pas tous enfermés dans les asiles d’aliénés».

Mais à partir de ce moment, je n’ai plus eu de douleurs, plus besoin de piqûres. Je devais entrer à la clinique, mais je n’y suis pas allé. A 5 heures du soir le médecin est venu, catastrophé de me voir encore à la maison, irrité de ce que je n’avais pas obéi. Lorsqu’il apprit que je n’avais pas eu de calmants depuis le matin, et que je n’avais plus de douleurs, il a appelé ma femme à la cuisine et lui a dit: «Votre mari a de la volonté, il résiste, et même s’il n’a pas mal, faites-lui ses doses, car lorsque sa volonté va craquer, ce sera trop tard». 

Le médecin parti, ma femme a voulu me faire la piqûre, mais j’ai refusé: «Ce n’est pas une question de volonté. Je n’ai plus mal.»

Au fond de mon cœur j’ai pensé: c’est le hasard. Je n’attribuais pas cela à la prière ni à l’imposition des mains de ce gitan.

J’ai passé, pour la première fois depuis que j’étais paralysé, une nuit calme, j’ai dormi d’un seul trait. Je me suis réveillé à 7 heures du matin et j’ai pensé à l’appel de Dieu. J’ai prié et j’ai senti que Dieu me parlait et que Dieu me disait: 

«Tu m’appelles, dans la nuit je t’ai envoyé un gitan qui te parle de Jésus-Christ et tu le rejettes. Quel dommage, si tu avais cru…»

Alors j’ai fait la comparaison et j’ai compris que la douleur était partie parce que Jésus avait fait son œuvre et m’avait donné ce signe. J’ai regretté de ne pas avoir voulu croire, de ne pas avoir saisi cette bénédiction que Dieu me présentait. Je me répétais: «Pourvu que cet homme revienne me parler de Jésus».

«Aujourd’hui tu vas marcher…»

A 9 heures arrive à nouveau le gitan. Depuis 24 heures je n’ai plus de douleur.

«Je sais qu’aujourd’hui tu vas marcher.»

«Mais enfin, comment puis-je marcher ?»

«Jésus est tout-puissant, donne-lui ton cœur maintenant.»

«Mais enfin, donner mon cœur, je suis catholique, alors qu’est-ce qu’il faut être? Protestant?»

«Regarde le soleil, il n’est pas gitan. Il n’est pas français, ni russe, ni américain, il est au-dessus de tous les hommes et nous en avons tous besoin. Jésus est le même, il est la vie, la chaleur, la lumière. Il est au-dessus de toutes les religions et nous en avons tous besoin. Donne ton cœur à Jésus maintenant. Accepte Jésus. Et il me parle de Jésus, de l’amour de Jésus.»

«Je voyais ma vie défiler, je voyais tout ce que j’étais: orgueilleux, croyant tout connaître, mais ne connaissant rien, et puis ce remords qui me rongeait. Je disais: «Est-ce que vraiment le Seigneur peut me pardonner, est-ce qu’il peut oublier?»

Il me disait: «Il va faire de toi une nouvelle créature, tu vas changer!»

J’avais soif de cela, mais il y avait un combat dans mon cœur. 

Alors j’ai fait ce pas en avant, j’ai donné mon cœur à Jésus. Je lui ai dit: «Je viens à toi maintenant, prends-moi tel que je suis.»

«Maintenant nous allons prier, me dit-il, et tu sais qu’après la prière tu vas marcher.»

 Mais comment, me disais-je, c’est abominable de donner l’espoir à un malade alors que médicalement je suis condamné! C’est monstrueux de donner un espoir comme cela. Le doute revenait.

«Fais confiance au Seigneur et tu vas marcher.»

Alors cet homme a prié et je me suis abandonné. Je m’attendais à cela. Après la prière il m’a dit:

«Maintenant tu es guéri, debout, lève-toi!»

Il m’a pris par le bras et il m’a assis sur le lit. Lorsque je me suis vu assis sur le lit, j’ai pensé aux deux vertèbres lombaires L 4 et L 5.

«Mais c’est vrai, je me plie en deux, mais ce n’est pas possible.»

Pendant que je pensais aux vertèbres L 4 et L 5, il me dit:

«Debout maintenant!»

Et je me suis retrouvé debout, à gauche de mon lit, sans corset, sans béquille, toujours pensant à L 4 et L 5.

«Je suis en train de dormir, je rêve», me suis-je dit.

Je me suis pincé la main gauche pour réaliser si vraiment j’étais réveillé. C’est bien vrai, je ne dors pas.

Une autre explication surgit alors dans mon esprit: «Je suis mort et c’est mon esprit qui est sorti de mon corps, et j’ai regardé dans mon lit pour voir s’il n’y avait pas mon corps allongé.»

Deux larmes coulaient sur les joues de ma femme et en mon cœur une voix me disait: «Tu ne comprends pas que tu es guéri, que Jésus est bien le même, que ses promesses sont réelles.»

Alors je me suis effondré en larmes, effondré devant la fidélité de Dieu, effondré de voir que je doutais encore, étant debout, guéri. J’ai pleuré sur ma misère, moi, pauvre homme, et sur l’amour de Jésus qui est venu me relever.

A partir de ce moment-là j’ai été heureux, je marchais, je sautais.

Le gitan est parti et il est souvent revenu me voir par la suite.

«La main de Dieu est sur vous…»

Le soir de ce jour, à 5 heures, le médecin est venu. Je l’ai aperçu, venant avec sa voiture. Que faire? Je ne voulais pas créer d’ennuis à ce gitan.

Alors je me suis recouché sur ma planche dans ma position de paralysé.

– Comment allez-vous?

– Docteur, je marche.

– Le moral est meilleur aujourd’hui, vous plaisantez! Puisque vous marchez, montrez-le moi.

Et devant le médecin, je me suis fait une joie de me lever.

Il est venu vers moi. Il a fait les tests. Il m’a ausculté derrière la nuque. Il m’a fait tourner la tête…

– Est-ce que vous vous sentez capable de monter dans ma voiture?

– Oui docteur, absolument.

Il m’a emmené immédiatement chez le radiologue Tessier à Aubagne.

Là, de nombreux clichés ont été pris. Le médecin est sorti du laboratoire, les clichés développés, il était livide!

– Je ne comprends pas, dit-il, vous avez une colonne vertébrale plus belle que la mienne. Que s’est-il passé?

– Docteur, lui ai-je répondu, j’espère que vous ne ferez pas d’ennuis à cet homme, voilà ce qui s’est passé. Et je lui ai raconté qu’un gitan est venu me parler de Jésus et que quand j’ai cru, j’ai reçu la délivrance.

– Qu’en pensez-vous, docteur, en tant que médecin? Il me répondit: 

«M. Duc, regardez un drap de lit, quand on le déchire on a beau y faire un raccord, on voit toujours qu’il y a eu un accroc. Or, vous, vous avez une colonne vertébrale normale, vous avez la main de Dieu sur vous.» 

C’était un médecin qui était conseiller municipal communiste. Pour qu’il dise cela, c’est que vraiment le Seigneur l’avait touché. 

Les experts durent se rendre à l’évidence…

A partir de ce moment, le docteur a accepté la Bible que je lui ai offerte et il s’est engagé à la lire.

J’étais vraiment heureux; auparavant j’avais fait une demande d’assurance sur la vie et on me l’avait refusée, même en payant une surprime.

Je suis passé devant deux experts et ils m’ont examiné pendant 4 heures. Ils avaient devant eux le dossier médical de 15 pages, et toutes les radios. Ils ont conclu deux choses: l’homme qui est devant nous n’a jamais rien eu à la colonne vertébrale; ou bien que je n’étais pas M. Georges Duc. Mais ils durent se rendre à l’évidence.»

Lorsque, cinq ans après, M. Georges Duc raconte aux pasteurs Yvon Charles et Clément le Cossec cette intervention miraculeuse de Dieu, il peut dire:

«Je ne sais plus ce que c’est que la maladie. Le Seigneur m’a pleinement relevé. Après ma guérison, avec l’aide de ma femme, j’ai moi-même construit ma villa. J’ai porté des sacs de ciment, toutes sortes de fardeaux et je n’ai jamais rien ressenti. Devant la fidélité et la bonté de Dieu, j’ai désiré le servir. C’est ainsi que je suis entré dans le ministère évangélique.»

Le pasteur Duc avait en sa possession toutes les preuves: rapports médicaux, examens radiologiques qui, de manière absolument indéniable, attestaient ce miracle. Parmi les grands professeurs et éminents médecins qui l’ont examiné lors d’expertises et contre-expertises à propos d’assurance sociale nous retenons parmi d’autres un nom, celui du Docteur de Vernejoul qui était à l’époque Président de l’Ordre National des médecins.

Après un long ministère, notamment auprès de jeunes en difficulté dans la région de Marseille, le pasteur Georges Duc a été repris par le Seigneur il y a quelques mois.