La Bible s’accomplit toujours !

Cette affirmation pourrait reposer simplement sur la foi, et cela ne serait aucunement subjectif ou hypothétique…

mais ne convaincrait nullement l’auditeur incrédule, pas plus que celui désirant des certitudes tangibles.

A toutes les époques l’être humain s’est interrogé : Dieu existe-t-il ?

Et pourtant, comme le souligne la Bible, l’immensité de l’univers,

les merveilles de la nature,

la complexité du corps humain…

sont autant de signes qui devraient l’interpeller, pour le moins, et le conduire à chercher le Créateur.

Mais nombreux ont été ceux qui sont passés outre  et n’ont pas mené plus avant leurs recherches.

… D’autres se sont contentés de bâtir quelque théorie dont ils se sont satisfaits…

Mais l’honnête homme, aux sens premier et second du terme, ne peut accepter des réponses imparfaites et encore moins erronées, alors qu’il s’agit de la question la plus essentielle de son existence : sa destinée, la mort, l’éternité…

Et sa détermination n’a d’égale que sa prudence pour ne pas se fourvoyer ou être entraîné dans des voies sans issue : philosophiques, sectaires, religieuses  ou autres…

Il lui faudra donc plus qu’une affirmation, même venant d’un homme sincère et de bon sens…

L’on cite parfois, avec raison, la parole peut-être agacée, de Frédéric II, roi de Prusse,

mettant au défi  son chapelain de lui donner en quelques mots une preuve indéniable quant à la véracité des Saintes Écritures :

« Sire, lui répondit-il,

le peuple juif ».

Déjà en ce XVIIIe siècle, bien avant les grands événements qui marqueront le XXe siècle :  l’extermination des Juifs par les Nazis, « l’impossible » résurrection d’Israël en sa terre du Moyen-Orient, le retour à Sion des Juifs venus du monde entier, échappés « des tombeaux » des nations, tel que l’avait clairement annoncé la Bible, et en particulier le prophète Ézéchiel (ch. 37)…

oui, déjà au XVIIIe siècle l’existence, la longue aventure d’Israël, de ces Juifs dont André Frossard, dans son remarquable livre « Ecoute Israël », dégagera la terrible et lumineuse épopée de la gangue de l’Histoire, était un signe évident d’un destin particulier de la geste de Dieu.

Que dirait-il aujourd’hui ?

La Bible s’accomplit toujours !

En son temps, la Parole devient réalité, quelles que soient les tribulations, les soubresauts de l’Histoire.

La perspective eschatologique est là, comme en filigrane, et surgit et surgira toujours au moment défi ni par l’Éternel.

Il en est de même quant aux promesses, avertissements, déclarations de la Bible pour chaque être humain.

Elle devient réalité vécue dans les cœurs et les vies de ceux qui l’écoutent, l’accueillent, la vivent.

Libération, pardon, vie nouvelle, grâces multiples, chemin tracé… présence du Christ ressuscité…

En un instant « toutes choses peuvent devenir nouvelles » comme le souligne si précisément la 2e Épître aux Corinthiens (ch. 5).

Mais elles peuvent tout autant demeurer voilées pour ceux qui, tels les deux disciples descendant vers Emmaüs (Ev. de Luc : ch.24), ne voient pas au-delà des considérations superficielles, ou pire encore, tels les quelques philosophes athéniens, qui conclurent par une boutade leur rencontre avec St Paul, n’écoutant même pas jusqu’à son terme l’exposé de la révélation… enlisés dans leurs élucubrations.

Jésus ne disait-il pas :

« Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants. » (Ev. de Matthieu, ch. 11 : v. 25)

« Sages » et « intelligents », à la sagesse et à l’intelligence pourtant si relatives, mais cependant orgueilleux de leur petit savoir…

Mais aux humbles, qu’ils soient savants ou ignorants, Dieu se révèle et ouvre leurs yeux sur les réalités qu’ils ne pouvaient percevoir sans la lumière venue d’en haut.

La Bible s’accomplit et s’accomplira toujours, et pour ce monde…

et pour toi et moi !

Mais pour toi et moi,

il en sera fait selon notre décision, « notre foi ».

 

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