«…Quand vous verrez ces choses arriver…»

Il est donc un temps particulier qu’il faut reconnaître !

Et Jésus en avertit ses disciples et au-delà d’eux quiconque voudra écouter et se laisser instruire.

Les annonces prophétiques que le Messie donnait à ceux qui l’entouraient étaient précises et détaillées, dans leur première partie, car elles les concernaient directement…

Quant aux deux autres grands temps de l’histoire des hommes, les paroles de Jésus les typifiaient plus succinctement…

Elles regardaient un futur lointain !

Mais ce que tous, et nous-mêmes, devaient retenir avec soin, c’est que «ces choses», «ces événements» surviendraient avec certitude, et qu’il faudrait impérativement les discerner, les reconnaître…

Les siècles se sont écoulés, le monde des humains a poursuivi sa marche chaotique et cahotante…

Israël, signe eschatologique entre tous, est revenu au pays que l’Éternel lui avait promis.

Sa longue errance a pris fin ainsi que l’avaient annoncé les prophètes, et le miracle de la résurrection du peuple dispersé et du pays désertifié, a surgi sous nos yeux en cette génération.

Littéralement la prophétie d’Ézéchiel (ch.37: v.1 à 14) s’est pleinement réalisée. La prophétie est devenue Histoire !

«Quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte…»

Les «sentinelles» de Dieu, les prophètes, les apôtres, et plus encore Jésus, le Christ, ont été semblables à des hérauts qui interviennent et interpellent.

«Le shofar» a retenti…

Des hommes, envoyés de Dieu, ont depuis lors entretenu l’attente…

Tel fut Ben Ezra… dont nous publions l’essence de la remarquable étude, d’autres encore… dont Émile Guers qui, en 1856, dans son ouvrage «Le destin d’Israël», après une étude approfondie et détaillée de la Bible, établit le déroulement du retour du peuple juif en Israël avec une précision que les faits confirment.

Mais, si le monde incrédule et affairiste a poursuivi sa course vers le naufrage, il est plus étonnant de noter l’absence d’écoute, et même d’intérêt chez beaucoup de ceux qui se disent «chrétiens».

Et même parmi ceux qui proclament attendre la venue du Seigneur, ainsi que l’annonce l’Écriture, combien ressemblent plus «aux vierges insensées» de la parabole, dont l’impréparation causa la perte, qu’aux «vierges sages» dont la vie et le témoignage étaient en réelle adéquation avec leur foi.

Il est une constante dans la vie du peuple d’Israël: sa propension à ne pas être aux rendez-vous de Dieu…

La première venue du Messie en est le plus grand exemple, aux conséquences dramatiques.

Mais n’est-ce pas là aussi une redoutable disposition chez la plupart des hommes et femmes, quelle que soit leur piété ?

Qu’en sera-t-il de toi ?

«Quand vous verrez ces choses arriver…»