Il y a quelque 4 300 ans, la reine Sechséchet, mère du pharaon Téti, avait un grand problème: elle perdait ses cheveux !

Aussi exigea-t-elle de ses médecins, note un papyrus médical datant du Nouvel Empire, qu’ils mettent au point un remède contre l’alopécie…

Les pauvres médecins !

Quelle épée de Damoclès était suspendue au-dessus de leur tête !

Les millénaires ont passé… et le problème n’est toujours pas résolu !

Pourtant les « remèdes » et recettes proposés ont foisonné !

Ainsi, il y a 3500 ans, le célèbre « papyrus Ebers » indiquait :

«Quand les cheveux tombent, un remède est d’appliquer un mélange de six graisses : celles du cheval, de l’hippopotame, du crocodile, du chat, du serpent et du bouquetin. Pour en augmenter l’effet, appliquez-le avec la dent d’un âne trempée dans du miel.»

«Pour empêcher les cheveux de grisonner, oignez-les avec le sang d’un veau noir bouilli dans l’huile, ou avec la graisse de serpent à sonnette.»

Les savants et médecins de l’époque fabriquèrent pour la reine Sechséchet, la potion suivante :

«Un mélange à parties égales du talon d’un lévrier abyssin, de bourgeons de dattier, et de sabot d’âne bouillis dans de l’huile.»

On peut sourire à l’énoncé de ces formules soigneusement mises au point par les spécialistes de ces époques lointaines, en nous rappelant cependant la grande renommée de la science médicale de l’Egypte, célèbre dans toute l’Antiquité.

Sourire aussi de la crédulité des personnes du passé, pharaon, reines comme « gens du commun »!
Mais nous pouvons également noter que les préoccupations des humains demeurent inchangées alors que passent les siècles et les civilisations.

« La chute des cheveux… les cheveux qui grisonnent… »

L’homme, la femme de 2017 est en proie aux « mêmes affres » et préoccupations que ceux qui nous ont précédés !

« Garder la ligne… obésité… les rides… »

Sans parler de questions plus graves concernant la santé, les maladies, les infirmités, le vieillissement…

Car si l’expression souvent utilisée: «les progrès de la médecine sont considérables» est vraie, il reste à l’évidence beaucoup de maux, d’atteintes qui ne peuvent être guéris, et ce malgré les persévérants et louables recherches et efforts des chercheurs et médecins…

L’objectivité amène à le reconnaître !

Et quant aux soucis de la reine d’Egypte, ils sont encore et toujours partagés par beaucoup…

Et pourtant que de lotions et remèdes ont été proposés et vantés au cours des siècles … et que d’abus, d’escroqueries même, ces soucis ont favorisés…

Qu’ils aient vécu sous le soleil de l’Egypte des pharaons, à Rome ou Athènes, à Versailles sous le roi « dit soleil »… hier comme aujourd’hui… les hommes et femmes étaient et sont tout à fait semblables.

Au-delà des décors et des apparences qui changent, les réalités profondes de l’existence demeurent!

Et en ce XXIe siècle comme il y a plusieurs millénaires, très souvent l’accessoire, le futile, voire l’inutile et le vain absorbent le temps, les forces et l’argent,
d’autant plus que la publicité est devenue envahissante, omniprésente.

Le culte du factice est plus que jamais à l’honneur.

Doit-on s’en moquer ?

Non pas, mais espérer que ce qui est essentiel dans la vie d’un homme apparaisse aux yeux de chacun…

Il y a près de 4000 ans le prédicateur de la Bible écrivait : «Vanité… et poursuite du vent !»

Il est vrai que la réalité est ailleurs…

C’est encore et toujours la Bible qui nous révèle le secret et la joie d’une existence éclairée par la lumière du Christ.

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